Empreinte carbone numérique
La pollution numérique semble invisible, mais son empreinte carbone est si élevée que si elle était un pays, elle serait le troisième plus grand consommateur d’énergie au monde. Lorsque nous parlons de l’empreinte carbone d’une industrie, nous parlons des émissions de gaz à effet de serre (GES) causées par l’industrie.
Ainsi, dans les applications numériques, l’empreinte carbone fait référence à la quantité de gaz à effet de serre émise par les activités liées aux technologies de l’information et de la communication (TIC) qui sont converties en dioxyde de carbone (CO2e).
Concrètement, comprendre l’empreinte carbone des chiffres, c’est comprendre l’impact des technologies numériques sur le réchauffement climatique. Cependant, l’estimation de l’impact carbone de la numérisation est compliquée par la nature technologique des appareils numériques et la complexité des chaînes de valeur et des réseaux.
Quels sont les facteurs qui composent une empreinte carbone numérique ? Afin de réduire votre empreinte carbone numérique, il est important de comprendre les différents facteurs en jeu et de les maîtriser.
L’empreinte carbone des chiffres va au-delà des émissions de gaz à effet de serre associées à l’utilisation directe des chiffres. En fait, une empreinte carbone numérique se compose de plusieurs facteurs, tels que : l’équipement électronique, le traitement et le stockage des données dans les centres de données, ainsi que l’utilisation du réseau et de l’infrastructure nécessaires pour transférer les données.
Le facteur électronique ne signifie pas seulement une utilisation directe (c’est-à-dire les émissions de CO2e dues à la navigation sur votre ordinateur). En effet, il prend également en compte l’analyse du cycle de vie (ACV) de l’appareil.
La méthode ACV spécifie toutes les différentes phases d’un produit depuis le processus de développement jusqu’à la gestion de la fin de vie. Ainsi, les émissions sont dues à :
La fabrication des équipements Leur distribution Leur utilisation La gestion de leur fin de vie (déchets)
Globalement, toutes les études s’accordent sur le fait que la plus grande partie de l’empreinte carbone numérique réside dans la fabrication des appareils. On ajoute ensuite la consommation électrique (20%) nécessaire pour transmettre, stocker et afficher les données. Sur ces 20 %, 47 % des émissions de GES sont utilisées pour stocker des données, 28 % pour transmettre des données et 25 % pour afficher des données. Enfin, quand on prend en compte l’ensemble du bilan carbone numérique à l’échelle mondiale, l’impact du monde numérique devient très important.
L’empreinte carbone numérique ne fera qu’augmenter. Non seulement les pays ayant un accès plus facile au numérique y passent toujours plus de temps, mais aussi parce que d’autres pays sont en train de passer au numérique.
Par conséquent, l’augmentation du nombre que nous utilisons dans notre vie quotidienne peut observer la position du nombre. De plus, les appareils complémentaires dotés de connexions numériques ne font qu’augmenter dans le monde. Une grande partie de l’innovation d’aujourd’hui nécessite la technologie numérique et l’infrastructure qui l’accompagne pour fonctionner. C’est ce qu’on appelle un objet de connexion.
Enfin, si nous voulons faire converger digitalisation et environnement, nous devons sensibiliser les utilisateurs à l’impact de la consommation numérique et faire émerger une régulation environnementale qui pose les bases d’une stratégie de digitalisation durable.